Ecrire, pour ne jamais oublier,
Tous ces destins brisés,
Ce soir du treize novembre,
Tous ceux, dont la vie a basculé,
Là-bas, dans l’antichambre,
D’une mort programmée.
Ecrire, pour ne jamais oublier
Ces cent trente personnes, sauvagement, assassinées,
Pour avoir, voulu profiter des plaisirs de la vie,
Depuis, le cœur des français demeure meurtri,
Par tant de barbarie.
Ecrire, par devoir de mémoire,
Pour ne pas oublier,
Que ce vendredi soir,
Restera un jour sombre, de notre Histoire.
©Aurélie Dechambre.
