Il n’est que cinq heure du matin, un bip retenti déja! il s’agit d d’ une énième notification sur mon téléphone. Une fois, cinq dix fois, cinquante fois dans la journée, ce bip retenti. J’ai cinq messages non-lus sur Facebook, six nouveaux abonnés sur Instagram, et quinzaines tweets en attente .Simone m’a laissé un commentaire, Germaine a partagé une photo…
Il est déjà 18h, ma journée a filé , sans moi. J’étais là sans être là., trop absorbée par ces stories, ces partages. Au final, j’étais dans un fil quasi ininterrompu d’informations qui ne me m’intéressaient pas nécessairement, mais que je faisais défiler par habitude. Ces réseaux sociaux , ces petites bêtes chronophages me donnent, de, plus en plus, le vertige… On y trouve tout et n’importe quoi, certaines personnes y tiennent des propos violents, voir haineux. Etre visible et réactif , est devenu un phénomène de société. Ces derniers temps, ce balais incessant de notifications m’oppresse et j’éprouve le besoin de ralentir la machine infernale! Cette recherche de likes à tout va, ces chiffres qui ,à mon sens, ne veulent rien dire. Ralentir avant que ces bips ne deviennent trop assourdissant.
© Aurélie Dechambre
