Les mots m’accompagnent depuis toujours. ils sont ces petits bouts de moi cachés au fond d’un tiroir et traduisent une vérité, ma vérité…Tel un miroir ,ils reflètent la moindre émotion que je traverse. Souvent libérateurs, Ils me permettent également de demander pardon, ou même de pardonner. Je crois qu’ils sont surtout une sorte de thérapie.. Véritables sas de décompression , ils m’aident à prendre soin de mon âme.
Prendre la plume, m’incite à communiquer lorsque la conversation est rompue… Parfois, avec pudeur , les mots brisent certains de mes silences.. Ils font passer des messages, en les déposant sur une feuille de papier, ils deviennent ,subitement, moins lourd à porter. Un peu comme par magie, ils m’apportent un instant d’apaisement, de légèreté.
Par l’écriture je crie la douleur de mes maux. J’écris ma différence, ma dépendance, mon quotidien de femme en situation de handicap moteur, mes doutes, mes craintes, mes regrets, mes erreurs , mes joies, mes peines, mes rêves, mes désirs, mes projets, mes envies d’ailleurs… Bref, j’écris la vie.
Je vous imagine entrain de lire ces quelques lignes et espère vous avoir donné envie de griffonner quelques mots. Vous verrez ça fait du bien.
J’ai longuement hésité avant de publier ce témoignage, mais en réalité, il nous permettra de mettre un point final à ce que l’on pourrait appeler une erreur de parcours…
Il y a quelques mois ,nous redéménagions laissant ainsi, les Résidences Mobicap derrière nous! Nous en sommes heureux et soulagés; soulagés tout d’abord sur le plan financier, car le loyer y était très élevé et nous ne vivions plus à côté.
En effet, avec l’augmentation annuelle des charges et du loyer,(quittance à l’appui), notre T3 de 62m²,nous revenait à 1537€par mois( charges et services compris). Ce logement bien qu’aux normes PMR et doté de quelques services ne les valait pas. Étant les premiers locataires de cette résidence neuve, nous nous attendions à essuyer les plâtres mais pas autant…Notre appartement sombre et froid, présentait un grand nombre de malfaçons et de dysfonctionnements. Par exemple, nous sommes restés sept mois avec une baie vitrée mal posée et mal isolée. Nous avons eu également plusieurs fuites d’eau et avons dû les mettre en demeure, afin que ces dernières soient réparées (au bout de plusieurs semaines.)
Côté services, la réalité ne correspondait pas à ce qui nous avait été annoncé, et donc à nos besoins. En définitive, nous payions des services que nous n’utilisions pas. La tablette tactile connectée permettant d’activer les services, n’a jamais fonctionné totalement. De toute façon, mon époux ,non voyant, ne pouvait l’utiliser puisqu’elle n’était pas vocalisée.
Par ailleurs, dans notre cas, le statut de cette résidence nous a fait perdre un certain nombre d’aides financières. Sans doute, un peu trop naïfs, nous l’avons compris, une fois le bail signé.
N’ayons pas peur des mots; nous sommes également soulagés moralement, car nous n’y étions, tout simplement, pas notre place!
C’est ainsi que, durant 13 mois nous avons eu l’impression de vivre au sein d’une résidence senior, qui manquait de vie, de verdure et de gaité. Au quotidien cela devenait extrêmement pesant.
Selon nous, le concept de Mobicap , correspond davantage aux besoins d’une personne en perte d’autonomie, fragilisée par l’âge ,ou la maladie. Les besoins, les attentes et le niveau de dépendance ne sont pas forcément les mêmes. D’ailleurs, sur leur site internet, (récemment refait à neuf),ils se présentent eux-mêmes, comme étant « une alternative aux institutions spécialisées et aux Ehpad. »
A présent, nous tenons à remercier tous ceux, qui ont contribué à l’obtention de notre nouveau logement.
Merci à Mr Ruffin député de la Somme, et aux membres de son mouvement « Picardie debout » de nous avoir aidés dans la démarche, et lors de notre déménagement.
Merci à la mairie d’Abbeville et à la presse locale, d’avoir relayé notre histoire..
Merci à tous ceux, qui nous soutenus tout au long de cet incident de parcours et qui nous ont aidés à nous installer dans notre nouveau cocon. Un grand cocon,(aux normes PMR) de 70m², en rez-de-chaussée beaucoup moins cher et lumineux, dans lequel le bailleur a financé quelques travaux (motorisation de volets , aménagement de la salle de bain) , afin de le rendre adapté à nos besoins .A notre arrivée, la porte d’immeuble était déjà motorisée et notre bailleur nous a rapidement donné l’autorisation, de faire domotiser celle de notre appartement .Notre résidence est agréable et bien entretenue, le gardien y est efficace et bienveillant.
Nous avons donc retrouvé davantage de sérénité et conservé notre autonomie. Notre vie abbevilloise peut réellement commencer.
Elle s’en est allée, jusqu’au bout du chemin, Sans se douter de mon chagrin, J’hurlais, je courrais, pour la rattraper, Mais, elle continuait, à avancer, Seule semblant, libérée de la maladie, de la douleur, Elle avançait presque la joie au cœur… Et plus je l’appelais, et plus elle s’éloignait, Et plus elle s’éloignait, et plus je pleurais… Soudain, un arc en ciel s’est installé, Entre deux nuages blancs et dorés, Je l’ai alors, surprise à me regarder, Avec dans ses yeux grands ouverts, Mille étincelles de bonté, Je lui ai tendu les bras, sans manière, Elle m’a envoyer un dernier baiser, Avec toute sa tendresse auréolée, Puis vers l’arc en ciel , elle s’est égarée , Semblant un instant hésité…. Un peu….Pour finalement s’envoler, J’en suis sure, vers le paradis !
Ce soir, la coupe du monde de football vient de perdre une de ses étoiles. Le « Roi » Pelé, légende du football brésilien, s’est éteint ce jeudi à l’âge de 82 ans.
Il aura, au cours de sa carrière, remporté trois coupe du monde (en 1958, 1962 et 1970) et aura inscrit près de 1 300 buts, Son palmarès a fait de lui une légende absolue, inégalée et sans doute inégalable.
Eleanor Roosevelt écrivait, « Hier, c’est l’histoire. Demain est un mystère. Aujourd’hui est un cadeau. C’est pourquoi on l’appelle le présent »
Il est vrai, que temps nous aide souvent à comprendre qu’il est inutile d’attendre,
Une nouvelle qui ne vient pas, Un appel qui n’arrive pas, Une attention que l’on ne reçoit pas, Une jeunesse qui n’est plus là, Un proche que l’on ne voit plus, Une amitié qui semble perdue.
Ce blog, je l’ai d’abord créé pour moi, comme une sorte de thérapie par l’écriture qui me permettait de mettre des mots sur mes maux. Au départ, il me tenait, à cœur, d’en faire une bulle d’expression et d’échange. Un outil de sensibilisation au monde du handicap. Si l’écriture ne me permet pas de marcher, elle me permet au moins de respirer.
Seulement, voila, depuis quelques mois, je n’arrive plus à tenir la cadence des débuts. Résultat, les articles s’empilent dans mes brouillons, à demi écrits, et ne sont jamais publiés. Parfois, j’aimerais avoir ‘un « super-pouvoir » qui me permettrait de retranscrire tous les articles qui me traversent l’esprit.
Quand je vois, certaines personnes poster chaque jour sur les réseaux sociaux, une partie de moi les admire et en même temps, je me demande sincèrement comment elles font. Cela demande tellement d’investissement, de temps, d’envie aussi.
Cela ne me ressemble plus, de partager autant. C’est très intime et intense d’écrire si régulièrement. Honnêtement, je ne m’en sens plus le courage. Il est vrai, que mes articles ici, se font plus rares. Rien de grave, mais trop de combats tue le combat. Ces derniers mois, ont été rudes. Je me sens un peu perdue dans le tourbillon de la vie, submergée par un flot de pensées, d’émotions et de questionnements. Il ne s’agit pas de quelque chose, d’intense ni d’insurmontable, mais plutôt d’une fatigue latente, accompagnée d’angoisses toujours présentes. Est- ce le blues de la quarantaine ? Peut-être, un peu. Quoi qu’il en soit, cette perte n’énergie, m’agace prodigieusement, car je ne parviens ni à mettre en forme mes textes, ni à concrétiser tous les projets qui fourmillent dans ma tête.
À la fin du mois, » Dans la bulle d’Aurélie fêtera ses six ans… Cela me parait court et long à fois. Ai-je toujours envie de partager ici ? Honnêtement, je pense que oui, car paradoxalement l’appel des mots est toujours là, mais est-ce suffisant pour continuer ? Depuis quelque temps, je ne sais plus. L’inspiration et l’énergie reviendront sans doute demain, comme souvent. Une chose est certaine, je vais devoir un nouveau rythme, un nouvel angle de publication.
Pour cela, j’ai commencé à dépoussiérer cet endroit. Changement de thème, de couleurs, de typographie, réaménager les catégories, tout un travail minutieux ,qui je l’espère, m’aidera à donner un nouveau souffle à ce blog .
Il n’est que cinq heure du matin, un bip retenti déja! il s’agit d d’ une énième notification sur mon téléphone. Une fois, cinq dix fois, cinquante fois dans la journée, ce bip retenti. J’ai cinq messages non-lus sur Facebook, six nouveaux abonnés sur Instagram, et quinzaines tweets en attente .Simone m’a laissé un commentaire, Germaine a partagé une photo…
Il est déjà 18h, ma journée a filé , sans moi. J’étais là sans être là., trop absorbée par ces stories, ces partages. Au final, j’étais dans un fil quasi ininterrompu d’informations qui ne me m’intéressaient pas nécessairement, mais que je faisais défiler par habitude. Ces réseaux sociaux , ces petites bêtes chronophages me donnent, de, plus en plus, le vertige… On y trouve tout et n’importe quoi, certaines personnes y tiennent des propos violents, voir haineux. Etre visible et réactif , est devenu un phénomène de société. Ces derniers temps, ce balais incessant de notifications m’oppresse et j’éprouve le besoin de ralentir la machine infernale! Cette recherche de likes à tout va, ces chiffres qui ,à mon sens, ne veulent rien dire. Ralentir avant que ces bips ne deviennent trop assourdissant.