Ces petits bouts de moi…

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Les mots m’accompagnent depuis toujours. ils sont ces petits bouts de moi cachés au fond d’un tiroir et traduisent une vérité, ma vérité…Tel un miroir ,ils reflètent la moindre émotion que je traverse. Souvent libérateurs, Ils me permettent également de demander pardon, ou même de pardonner. Je crois qu’ils sont surtout une sorte de thérapie.. Véritables sas de décompression , ils m’aident à prendre soin de mon âme.

Prendre la plume, m’incite à communiquer lorsque la conversation est rompue… Parfois, avec pudeur , les mots brisent certains de mes silences.. Ils font passer des messages, en les déposant sur une feuille de papier, ils deviennent ,subitement, moins lourd à porter. Un peu comme par magie, ils m’apportent un instant d’apaisement, de légèreté.

Par l’écriture je crie la douleur de mes maux. J’écris ma différence, ma dépendance, mon quotidien de femme en situation de handicap moteur, mes doutes, mes craintes, mes regrets, mes erreurs , mes joies, mes peines, mes rêves, mes désirs, mes projets, mes envies d’ailleurs… Bref, j’écris  la vie.

Je vous imagine entrain de lire ces quelques lignes et espère vous avoir donné envie de griffonner quelques mots. Vous verrez ça fait du bien.

©️ Aurélie DECHAMBRE

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Au bout du chemin…

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Elle s’en est allée, jusqu’au bout du chemin,
Sans se douter de mon chagrin,
J’hurlais, je courrais, pour la rattraper,
Mais, elle continuait, à avancer,
Seule semblant, libérée de la maladie, de la douleur,
Elle avançait presque la joie au cœur…
Et plus je l’appelais, et plus elle s’éloignait,
Et plus elle s’éloignait, et plus je pleurais…
Soudain, un arc en ciel s’est installé,
Entre deux nuages blancs et dorés,
Je l’ai alors, surprise à me regarder,
Avec dans ses yeux grands ouverts,
Mille étincelles de bonté,
Je lui ai tendu les bras, sans manière,
Elle m’a envoyer un dernier baiser,
Avec toute sa tendresse auréolée,
Puis vers l’arc en ciel , elle s’est égarée ,
Semblant un instant hésité….
Un peu….Pour finalement s’envoler,
J’en suis sure, vers le paradis !

©️ Aurélie DECHAMBRE

A ma tante…

L’ombre de mes pensées

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C’est dans l’ombre de mes pensées
L’esprit toujours vif ou embrumé
Que ma plume raconte mon âme
Dans mon plus simple état d’âme

Que je sois triste où pleine de joie
J’aime souvent coucher sur le papier
Avec morosité où gaieté tout mon émoi
Sans rancœur, et avec sincérité

Afin de laisser s’évader mon esprit
Toujours dans une douce poésie
Pour en charmer ainsi tous mes lecteurs
Sans aucune prétention dans le cœur

C’est là, l’âme d’une poétesse enchantée
Qui laisse échapper ses pensées poétiques
Vers ce monde si magique
Que lui offre la poésie chaque journée.


©️ Aurélie DECHAMBRE

Hier, demain et aujourd’hui

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Eleanor Roosevelt écrivait, « Hier, c’est l’histoire. Demain est un mystère. Aujourd’hui est un cadeau. C’est pourquoi on l’appelle le présent »

Il est vrai, que temps nous aide souvent à comprendre qu’il est inutile d’attendre,

Une nouvelle qui ne vient pas,
Un appel qui n’arrive pas,
Une attention que l’on ne reçoit pas,
Une jeunesse qui n’est plus là,
Un proche que l’on ne voit plus,
Une amitié qui semble perdue.

Les ressentiments font souffrir,
Ils sont inutiles à entretenir,
Lâche ce passé qui ne demande qu’à partir,
Laisse une chance au présent, de te séduire,
Et au futur le privilège de t’épanouir.
© Aurélie Dechambre

Simple bouffée d’oxygène

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Loin de la transcendance des grands écrivains,
Qui portent la langue française aux creux de leur main,
Mes vers simples et maladroits,
Sont des petits bouts de moi.

La poésie est mon refuge,
Sans détour ni subterfuge,
Ma plume, ce soir, se livre,
D’un flot d’angoisses, elle me délivre.

La poésie demeure mon exutoire,
Une bouffée d’oxygène dans la nuit noire,
Je lui confie sans peur,
Mes doutes et mes erreurs,
Mes illusions perdues,
Qui ont fait de moi, cette femme éperdue.

© Aurélie Dechambre

Aux femmes Afghanes

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La terreur envahit de nouveau l’Afghanistan,
Le chaos s’y installe insidieusement,
Kaboul, tu cries dans l’angoisse de tes nuits,
Tu t’endors aux mains de ton ennemi.
Qui t’as donc livrée sans combat ?
Aux défenseurs de la Charia.

Cette guerre, ce coup d’État,
Dans tes rues, sonne le glas,
D’une paix bien éphémère,
Et, ton peuple pleure de colère.

Que vont devenir toutes ces femmes ?
Condamnées à se cacher et à verser leurs larmes,
Que vont devenir ces fillettes, ces enfants,
Dont l’insouciance s’éteint si brutalement,
Ont-elles encore le droit de rêver d’avenir,
Alors même, qu’ils leur interdisent de sourire.

Agissons, pour que toutes ces petites âmes,
Perdues au milieu de ce vacarme,
Puissent enfin apercevoir,
Une véritable lueur de paix et d’espoir.

©️Aurélie Dechambre

Carpe diem

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Lâchons prise l’espace d’un instant,
Laissons nos pensées s’évader au gré du vent,
Ne nous soucions plus du temps qui passe,
Afin que s’estompent toutes nos angoisses.

Posons nos lourds fardeaux et contemplons le monde,
Celui de ces nuées mouvantes dans le ciel,
De ces enfants dansant dans la ronde,
Extasions-nous devant la beauté éphémère d’un arc-en-ciel !

À force de courir, on perd un peu sa route,
Celle, du vrai, des bonheurs simples et des saisons,
Une odeur de café, de fleurs coupées ou toutes,
Les senteurs d’hier nous reviennent à foison.

Hélas le temps, de nos êtres chers, nous éloigne !
Il faut capter l’instant le nourrir,
De tant de souvenirs dont les chemins témoignent,
Et ne cessent jamais, de nous offrir.

Carpe diem et lâcher prise,
Sereinement, les mots se poétisent,
Et se récitent au présent,
Là, Ici et maintenant.

©️Aurélie Dechambre



Non à la cyber violence

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Mais qu’a-t-elle donc dans la tête
Cette Génération Internet ?
Absorbée par ce monde digital,
Qui empiète sur son espace vital,
Qui trop souvent lui est fatal,
Cette recherche de likes à tout prix,
Peut, brutalement, lui ôter la vie.

Oui parfois, les réseaux sociaux tuent,
A coup de mésententes,
De mots superflus,
Pour certains, la toile devient, un fléau,
Provoquant d’irréparables maux…

Alors, protégeons nos adolescents,
Apprenons-leur d’autres valeurs,
Mettons-les, en garde contre les écrans,
Avant qu’il n’arrive malheur.

©️Aurélie Dechambre

A Alisha (14 ans), Aymen (15 ans), Marjorie (17 ans) et tous les autres.

Le fil de la vie

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Sur le fil de la vie,
J’ avance en équilibre,
Le corps parfois fébrile,
Mais le cœur toujours libre.

Sur le fil de la vie,
Lorsque mes nuits se font blanches,
Inlassablement, ma plume s’épanche,
Les mots déferlent telle une avalanche,
Et noircissent cette page blanche.


Sur le fil de la vie,
J’écris sur tout et n’importe quoi,
Mes nombreux combats et toutes mes joies,
Afin de m’apaiser l’esprit.

©Aurélie Dechambre