En cet après-midi pluvieux, musique douce dans les oreilles, mon esprit s’évade et ma plume se déchaîne. Je me surprends à méditer sur le temps qui passe…
Ce fameux temps, qui ne s’arrête jamais. Lorsque nous sommes pris dans le tourbillon de la vie, nous avons tendance à oublier qu’il défile ! Moteur de notre existence, nous courrons toujours après lui… Il nous pousse à avancer et éclaire notre vision du monde. Les années passent et nous ne voyons plus la vie de la même façon… Certaines choses prennent moins d’importance.
Nous vivons dans une société de plus en plus oppressante où nous avons toujours mille et une choses à faire. Les journées sont bien souvent trop courtes et nous ne prenons plus le temps de vivre. Mais au final, les cimetières sont peuplés de gens pressés !
À un tournant de ma vie, des projets d’avenir, plein la tête… J’éprouve le besoin de me poser, de me mettre dans ma bulle. Sans tomber dans l’égoïsme, je tente de prendre du temps pour moi, mais aussi pour mes proches. Comme un besoin de me recentrer sur l’essentiel…
Récemment, j’ai réalisé, que les années défilent. Il n’y a pas de super- héros qui ne vieillissent pas. Profitons des êtres qui nous sont chers, pendant qu’il est encore temps.
À l’aide, de musique douce, de texte, de prières, j’essaye de prendre le temps de me relaxer, et de me ressourcer.
Pour être honnête, certains jours cela ne fonctionne pas! Mon cerveau d’IMC et mon émotivité ne parviennent pas à se mettre en pause. C’est d’ailleurs, cette partie de la pathologie qui me gêne le plus.
Au quotidien, je me mets de plus en plus, dans mon petit cocon zen… J’aime contempler la douceur de la nature, lire, boire un café dans mon jardin…Des petits bonheurs simples à savourer… J’essaye d’adopter cette attitude, même en présence de nos auxiliaires de vie, cela m’évite d’aller au clash avec. Ces dernières sont bien trop intrusives ! Je n’ai plus envie, d’être dans la discussion avec elles. J’ai besoin d’air et de calme…En cas de stress intense, je me pose en musique, et reprends ma plume. Cela n’empêche pas de grosses angoisses, mais l’écriture m’aide également à relativiser, à méditer.
Pour terminer, je prends le temps de vous adresser ces quelques vers :
Prendre le temps, de savourer le temps qui passe,
Prendre le temps, de remercier la vie, de lui rendre Grâce,
Prendre le temps, d’apprécier notre liberté,
Prendre le temps de s’aimer,
Prendre le temps de rêver,
Prendre le temps, de reconnaître le rire d’un enfant,
Prendre le temps, de contempler les couleurs du printemps,
Prendre le temps de vivre tout simplement…
©Aurelie Dechambre