Les mots/Maux silencieux.

Mis en avant


La vie nous nous enseigne le silence…

On se tait souvent par pudeur, par respect, par douleur… Certaines choses, demeurent trop intimes, trop douloureuses pour être dites, alors nous préférons les garder sous silence. Ces non-dits, propices aux doutes, sont anxiogènes et envahissent, fréquemment, notre quotidien. Douloureux, mais à mon sens, salutaires, ces derniers, nous permettent de prendre du recul au cœur de la tempête, de nous remettre cause, en se posant les bonnes questions: « Pourquoi nous taisons-nous ? », « En quoi notre silence est-il bénéfique ou dévastateur pour autrui ou pour nous même ? Il convient à chacun, de trouver sa propre réponse, de trouver sa juste mesure dans le fait de se taire ou non. Le silence, je crois, est l’une de nos libertés fondamentales. Cependant, s’en servir à bon escient n’est pas toujours évident.

Dans notre société toujours plus rapide et oppressante, ne serait-il pas bon de prendre le temps de se taire pour simplement écouter l’autre.

Je profite de ce billet, pour m’excuser auprès de ceux que mes silences ont parfois blessés, mais aussi auprès de ceux dont, je n’ai su écouter le silence et comprendre la souffrance.
© Aurélie Dechambre

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Le temps qui passe

En cet après-midi pluvieux, musique douce dans les oreilles, mon esprit s’évade et ma plume se déchaîne. Je me surprends à méditer sur le temps qui passe…
Ce fameux temps, qui ne s’arrête jamais. Lorsque nous sommes pris dans le tourbillon de la vie, nous avons tendance à oublier qu’il défile ! Moteur de notre existence, nous courrons toujours après lui… Il nous pousse à avancer et éclaire notre vision du monde. Les années passent et nous ne voyons plus la vie de la même façon… Certaines choses prennent moins d’importance.
Nous vivons dans une société de plus en plus oppressante où nous avons toujours mille et une choses à faire. Les journées sont bien souvent trop courtes et nous ne prenons plus le temps de vivre. Mais au final, les cimetières sont peuplés de gens pressés !
À un tournant de ma vie, des projets d’avenir, plein la tête… J’éprouve le besoin de me poser, de me mettre dans ma bulle. Sans tomber dans l’égoïsme, je tente de prendre du temps pour moi, mais aussi pour mes proches. Comme un besoin de me recentrer sur l’essentiel…
Récemment, j’ai réalisé, que les années défilent. Il n’y a pas de super- héros qui ne vieillissent pas. Profitons des êtres qui nous sont chers, pendant qu’il est encore temps.
À l’aide, de musique douce, de texte, de prières, j’essaye de prendre le temps de me relaxer, et de me ressourcer.
Pour être honnête, certains jours cela ne fonctionne pas! Mon cerveau d’IMC et mon émotivité ne parviennent pas à se mettre en pause. C’est d’ailleurs, cette partie de la pathologie qui me gêne le plus.
Au quotidien, je me mets de plus en plus, dans mon petit cocon zen… J’aime contempler la douceur de la nature, lire, boire un café dans mon jardin…Des petits bonheurs simples à savourer… J’essaye d’adopter cette attitude, même en présence de nos auxiliaires de vie, cela m’évite d’aller au clash avec. Ces dernières sont bien trop intrusives ! Je n’ai plus envie, d’être dans la discussion avec elles. J’ai besoin d’air et de calme…En cas de stress intense, je me pose en musique, et reprends ma plume. Cela n’empêche pas de grosses angoisses, mais l’écriture m’aide également à relativiser, à méditer.
Pour terminer, je prends le temps de vous adresser ces quelques vers :

Prendre le temps, de savourer le temps qui passe,
Prendre le temps, de remercier la vie, de lui rendre Grâce,
Prendre le temps, d’apprécier notre liberté,
Prendre le temps de s’aimer,
Prendre le temps de rêver,
Prendre le temps, de reconnaître le rire d’un enfant,
Prendre le temps, de contempler les couleurs du printemps,
Prendre le temps de vivre tout simplement…
©Aurelie Dechambre

zen

La vie

Chaque jour, tu me pousses à faire des choix.
Tu m’apprends à vivre un peu plus libre.
En réalité, tu es une sacrée aventure, une aventure sacrée.
Tu détiens en toi, autant de beauté que de fragilité.
Tu trouves souvent, ton équilibre dans l’éphémère.
En une fraction de seconde, tout peut s’inverser, tout peut basculer.
Tu peux être si cruelle, si rude mais également si belle, si surprenante et si généreuse.
Malgré les difficultés du quotidien, tu me réserves encore, de jolis moments.
L’essentiel n’est pas ce que j’attends de toi.
Le plus important, est d’avoir conscience de ce que tu m’offres et de le vivre pleinement.

©Aurélie Dechambre, le 31 mai 2019


Lâcher prise

Lâcher prise, c’est laisser le passé s’envoler,

C’est s’ouvrir au présent, sans craindre l’avenir.

Lâcher prise,c’est apprendre à agir sans réagir,

C’est savoir écouter son cœur et aller de l’avant,
C’est apprendre à Aimer, à se réconcilier.

Lâcher prise, c’est avoir confiance en ce qui est et en ce qui sera…

C’est  tout simplement, s’autoriser quelques instants de quiétude et de paix.

©Aurélie Dechambre le 07.04.2019

cesser de juger pour aimer

Lorsque, nous cessons de juger, nous nous ouvrons à quelque chose de plus grand. ..

Nous nous libérons de toute entrave, car ce qui nous retient, nous tire en arrière et nous bloque, n’est autre que ce regard jugeant que nous portons sur autrui ou sur nous -même.

Cesser de juger pour apprendre à aimer …

Soyons bienveillants dans nos paroles,

Les mots peuvent être des armes puissantes,

Ils peuvent être destructeurs

Par conséquent,

Que notre langue ne ridiculise jamais personne,

Que notre bouche ne diminue jamais personne.

Une parole trop dure se consume lentement , dans nos cœurs.

Et y laisse, trop souvent des cicatrices.

©Aurélie Dechambre, le 21 mars2019 Tous droits réservés.

Source internet

Si demain …

Si demain, tout s’arrête brusquement… Que la mort nous appelle soudainement.
Si demain, notre vie prend fin… Qu’une tragédie nous fauche en plein chemin.

Est-ce qu’on se sera vraiment tout dit ?

Demain, il sera peut-être trop tard, alors prenons le temps, dès aujourd’hui de se parler… Parler de tout, de rien. De ce qui va, de ce qui ne va peut-être pas.
Prenons le temps de se dire les choses. Même les plus petites, les plus insignifiantes. Les plus belles, les plus tendres. Mais aussi les plus moches, celles qui, parfois, font mal.

La vie est courte, ne laissons pas trop de non-dits envahir notre quotidien.

Elle ne tient qu’à un fil, et nous rappelle combien le présent est précieux.
Ce texte, je l’ai écrit pour vous, mais également moi…

Pour tous ceux, à qui je n’ai pas eu le temps de tout dire… Ceux que mes silences ont parfois blessés.

© Aurélie Dechambre, le 16/09/2018  Tous droits réservés.

cantal

Le temps d’une pause…

La période estivale, est idéale pour s’accorder un tête à tête avec soi-même.
S’autoriser un moment pour soi, tout simplement.
Lâcher le passé, s’avouer le présent, faire le point sur ses projets.
Prendre du recul, ralentir, respirer et lâcher prise.
Bel été à vous…
© Aurélie Dechambre, le 5 août 2 018.
Tous droits réservés.

loire

Une touche d’optimisme s’il vous plait

Nous avons tous dans notre entourage des personnes qui voient le verre à moitié vide plutôt qu’à moitié plein. Et souvent, elles ont cette faculté incroyable de nous plomber le moral.
Pourtant, être optimiste peut s’apprendre avec le temps. Avoir une vision positive de la vie, permet de l’accepter telle qu’elle est, avec son lot de joies, et de déconvenues. Chaque jour, nous pouvons faire la liste des petites choses positives qui nous arrivent. Les mettre en avant plutôt que de nous plaindre sans cesse. Il nous est souvent possible de transformer une expérience malheureuse en une action positive.
Être optimiste, c’est également, se donner l’occasion d’apprécier les petits bonheurs de la vie, que l’on a trop tendance à oublier.
Cependant, être optimiste n’est pas toujours facile. Cela ne veut pas dire, que tout va toujours bien. Face aux épreuves de la vie nous avons le droit d’être fatigués, et de ne pas avoir le moral.
En réalité, tout ceci n’est qu’un vaste jeu d’équilibre et un état d’esprit. Chacun est libre de choisir le sien. Mais si nous tenons honnêtement notre « livre de compte » intérieur », nous réalisons que tout ne va pas si mal.

positiv

© Aurélie Dechambre,

Wake up and live

En définitive, la vie nous laisse toujours  deux choix : emprunter le chemin de la responsabilité ou emprunter celui de la facilité.


« Ce n’est pas de ma faute, je n’y suis pour rien. » Soyons honnêtes, cette phrase nous l’avons tous prononcé un jour ou l’autre.
Le chemin de la Facilité, nous permet de rester dans notre zone de confort. Il nous conforte dans notre rôle de victime. C’est toujours plus facile de rejeter la faute sur les autres, plutôt que d’assumer sa part de responsabilité.

Même si le chemin de la facilité est plus rassurant, plus confortable, il demeure malgré tout dangereux. À force de l’emprunter nous devenons spectateurs de nos vies et nous risquons de passer à côté.


A contrario, prendre le chemin de la responsabilité nous permet d’assumer sans esquive tout ce qui se passe dans notre quotidien. C’est aussi et surtout l’occasion d’arrêter de jouer les « Caliméro ». Les autres ne sont pas responsables de tout ce qui nous arrive.
Emprunter ce chemin demande du temps et du courage, car il nous oblige à la plus grande honnêteté envers nous-même. Il engendre souvent une profonde remise en question.


À partir du moment où je choisis le chemin de la responsabilité, je deviens actrice de mon existence. Je ne subis plus ma vie, je la vis.

Je suis responsable de ce que je te dis, pas de ce que tu veux entendre.

Je suis responsable de mes actes, pas des tiens.
Je suis responsable de mes choix, pas des tiens.

Je suis responsable de l’amour que je t’offre, pas de celui que tu veux recevoir.
Je suis responsable de ma vie, pas de la tienne.
© Aurélie Dechambre, le 31 mai 2018. Tous droits réservés.

La magie de l’instant présent

Parfois, notre quotidien se teinte de couleurs sombres, la fatigue prend le dessus. Des angoisses profondes ressurgissent, les insomnies s’installent. Dans ces moments-là, nous nous imaginons les pires ses scénarios, et il est alors difficile de lâcher-prise. Il y a les grands drames de la vie, les deuils à faire, les blessures à panser, les problèmes matériels à surmonter.
Et soudain au milieu du joyeux bordel de l’existence, il y a un moment magique, une parole, un paysage qui nous apaise. Un arrêt sur image pendant lequel le temps s’arrête. Un moment où, nous savourons l’instant présent. Un moment pendant lequel les soucis s’évaporent. Un instant qui nous appartient et grâce auquel, nous nous autorisons à lâcher-prise.

©Aurelie Dechambre le 29 avril 2018
Tous droits réservés.

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