Loin de la transcendance des grands écrivains,
Qui portent la langue française aux creux de leur main,
Mes vers simples et maladroits,
Sont des petits bouts de moi.
La poésie est mon refuge,
Sans détour ni subterfuge,
Ma plume, ce soir, se livre,
D’un flot d’angoisses, elle me délivre.
La poésie demeure mon exutoire,
Une bouffée d’oxygène dans la nuit noire,
Je lui confie sans peur,
Mes doutes et mes erreurs,
Mes illusions perdues,
Qui ont fait de moi, cette femme éperdue.
© Aurélie Dechambre
